Cette année, j'ai 42 ans. Comme expliqué dans de précédents billets, toute ma vie j'ai vu cette période comme importante, charnière. Celle où je devais mourir ou survivre. J'ai survécu.
Je n'ai jamais trop été un homme de fêtes (ou tout du moins, ça ne m'a jamais vraiment réussi de l'être 😅), mais je suis heureux. Passé cette étape de ma vie, j'ai réussi à construire une famille, une carrière autour d'un métier que j'aime, dans une équipe que j'affectionne un peu plus chaque jour et où je me sens utile. Je ne sais que dire de plus.
Je vais donc me taire (ce qui est rare chez moi, paraît-il).
Je profite tout de même de ce billet pour remercier celles et ceux qui, un jour, d'une manière ou d'une autre, parfois très volontairement, parfois à l'insu de leur plein gré, d'un simple e-mail, d'une remarque entendue ici ou là, on fait de moi celui que je suis aujourd’hui.
Si je me reconnais beaucoup dans le "Deviens qui tu es" de Pindare, largement repris depuis, sans trop savoir où commencent et s'arrêtent nos choix, j'ai la faiblesse de penser que les "autres" (cet enfer !) participent aussi grandement à ce que nous sommes.
J'ai toujours essayé de tirer le meilleur de mes rencontres, sans toujours y parvenir. Mais même à ceux qui n'ont fait qu'essayer : merci !
Un temps, j'ai pensé faire une sorte de liste des personnalités marquantes de mon parcours pour mes 42 ans. Mais le name dropping, ce n'est pas moi. Celles et ceux qui traversent les années, qui comptent, le savent. Et que nous partagions des chemins de vie similaires décalés dans le temps, qu'ils m'aient appris que l’on pouvait trouver l’intransigeance technique et l’expression par l’outrance belles, ou que nous soyons toujours resté éloignés malgré nos entourages proches, avec quelques rares échanges, cela a été essentiel.
Je termine ce billet, comme la fin d'un cycle, par une liste des épisodes précédents, pour ceux qui les auraient loupés. Cela aurait pu être pire, j'aurais pu demander à une IA de l'écrire. Vous noterez que, finalement, je ne me suis pas tu. Pourvu que ça dure !